Santon Carbonel (N°2) Provencal Bohemienne

Membre féminin de tribus nomades vivant dans des roulottes. Personnage préjugé "inquiétant" mais plutôt attirant et mystérieux, la bohémienne entre dans la crèche en 1820 à Marseille. De tout temps, la Provence à accueilli les bohémiens, tziganes, gitans, tous appelés “boumian”; leur place symbolique dans la crèche renvoie au principe de l'accueil de l'étranger. à la fois craints et admirés, qualifiés sans nuance de “voleurs le poules”, mais aussi “diseurs de bonne aventure”, ils sont familiers à tous. La bohémienne se reconnaît à son teint basané, au tambourin qu’elle tient dans sa main et à ses vêtements aux couleurs vives. Elle porte un bébé sur son dos

L’histoire des Santons Marcel Carbonel est liée à l’histoire du santon de Provence, né à Marseille. C’est dans cette ville que Marcel Carbonel a marqué son temps en faisant évoluer le santon, en lui apportant un style unanimement reconnu, en privilégiant le respect du détail, en le parant de couleurs délicates et vives. Marcel Carbonel eut une influence certaine sur le monde santonnier. Il forma et inspira largement ce milieu artisanal. L’entreprise familiale des Santons Marcel Carbonel, forte de ses quatre générations de santonniers, prolonge ce travail commencé en 1935.